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JADE, des Empereurs à l’Art Déco – Musée Guimet

jade-musee-guimetProfiter des périodes de fêtes pour partager, se retrouver et… pour voir l’exposition JADE, DES EMPEREURS A L’ART DECO. Exposition qui invite à un magnifique parcours historique et esthétique autour du jade, du néolithique aux années 20.

S’attarder dans la dernière salle consacrée à CARTIER, écrin d’un ensemble rassemblant étui à cigarettes, flacons, boites, nécessaires, pendules …

Cette partie de l’exposition témoigne du retour du goût pour la Chine, apparu dès le XVIIIe qui se diffusa sous le second Empire et au début du XXe siècle.

 

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Louis Cartier et Maurice Coët – Pendule, musées des arts décoratifs Paris Jade, diamant, corail, or, émeraude, nacre, onyx

Cartier produit alors des nécessaires, étuis, broches, pendules mêlant jades anciens, onyx, corail, émeraudes, rubis et diamants. Ces pièces dans leur simplicité et leurs matières illustrent le style art déco qui culminera dans les années 1925.

La Chine inspire à Cartier une série de quatorze pendules sur le thème d’animaux mythiques ou figures légendaires fabriqués entre 1922 et 1931 inspirées des pendules à sujet de Louis XV et Louis XVI, trois d’entre elles figurent à l’exposition : Eléphant, Divinité et Carpes. Il s’agit de pendules mystérieuses qui incorporent des objets d’art asiatiques en jade des XVIIIe et XIXe. La quatrième pendule exposée fut créé autour d’un écran de jade sculpté.

 

  • Musée Guimet – Jusqu’au 16 Janvier 2017
  • 6 Place d’Iéna – 75116 Paris
  • Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h
  • Jours Fériés : 25 Décembre & 1er Janvier

 

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Paire de flambeaux Lille 1736 -1737

Paire de flambeaux Lille 1736 -1737 ; Pétronille Thérèse PACOT, Veuve TIRO

3771-21_1La maison de vente APONEM présentera le lundi 3 octobre une paire de flambeaux en argent, posant sur une base ronde filetée soulignée d’une moulure de godrons et gravée d’une armoirie.

L’ombilic à canaux tors et feuillages alternés, le fût à pans décorés de chutes de fleurons sur fond amati et motifs trilobés alternés, surmonté d’un nœud orné de trois mascarons qui représenteraient le roi Midas, le binet droit reprenant le décor de l’ombilic et souligné d’une moulure d’oves.

 

 

LILLE, 1736-1737 (lettre Y). Maître Orfèvre : La Veuve TIRON, née Pétronille-Thérèse PACOT (1688-1750). Hauteur : 23,3 cm. Poids : 1,107 kg.

Une paire similaire est conservée au Musée du Louvre (ancienne collection Puiforcat, Donation Stravros S. Niarchos, OA : 9683), une autre au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg (Inv. E. 10873). Elles sont reproduites dans l’ouvrage de Nicole Cartier « Les Orfèvres de Lille », Editions Peeters (N° 178 page 588) ainsi que dans l’ouvrage de Faith Dennis (N°453 page 289).

Il y a de légères variantes dans le modèle concernant le pied qui n’est pas bordé d’une moulure d’oves mais simplement mouluré. On retrouve ce même modèle de pied réalisé par la Veuve TIRON sur deux paires de flambeaux reproduites dans l’ouvrage de Madame Cartier (n° 179 et 180).

Objet d’usage dès le XVIIe indispensable à la vie quotidienne, la forme des flambeaux évolue : la base carrée à pans coupés et le fut à pans est le modèle le plus répandu jusqu’aux années 1780. Apparait ensuite un modèle à pieds contournés.

Elie Pacot réalise un modèle original en 1709-10 inspiré d’un modèle parisien à décor de trophées, de forme octogonale. Sa fille Pétronille orfèvre devenue veuve de Pierre Tiron réalisera entre 1735 et 1741 plusieurs paires de flambeaux identiques à celle présentée par la maison APONEM. Le pied est rond souligné de godrons torses, le fut orné de mascarons du roi Midas.

Une paire de flambeaux de l’orfèvre parisien Louis Dupérier de 1706 -1707 présente le même décor. Pierre Tiron, mari de Pétronille, est entré en apprentissage à Paris en mai 1701, son frère Jean-François également orfèvre fut reçu en 1707, ils connaissaient Louis Dupérier. Ces jeunes orfèvres échangeaient sur leurs projets, leurs dessins. Sans doute Pierre Tiron a été influencé par le modèle réalisé par Louis Dupérier.

Pierre Tiron quitte Paris et entre dans l’atelier d’Elie PACOT à Lille. Il épousera sa fille en 1707. A sa mort en 1731, Pétronille sa veuve continue à tenir son atelier et reprend ce modèle que son mari avait sans doute préalablement réalisé.

3771-21_5Ce modèle de flambeaux à mascarons illustrerait un des épisodes de la vie du roi Midas, roi de Phrygie. Midas ayant préféré la flûte de Pan à la lyre d’Apollon, irrita le Dieu qui pour le punir l’affubla d’une paire d’oreilles d’âne. Midas cachait à tous cette difformité mais son barbier finit par la découvrir. Ne pouvant garder ce secret, il le confia à la terre après y avoir creusé un trou, y poussèrent des roseaux qui au moindre souffle du vent, répétaient  « le roi Midas a des oreilles d’âne … le roi Midas a des oreilles d’âne …  »

Informations :

  • APONEM assisté du Cabinet Emeric & Stephen PORTIER
  • Lundi 3 octobre à 14 heures
  • Hôtel des ventes de CERGY-PONTOISE, 41 rue des Fossettes, 95650 Génicourt.
  • Tél. : 01 34 42 14 50

VAN CLEEF & ARPELS – L’ arche de Noé

van-cleef-and-arpelsPlace Vendôme au 19, une salle écrin conçue par Robert Wilson, où le sol se confond aux flots, l’arche de Noé trône, léger, suspendu au plafond et tous ses habitants scintillants s’animent autour dans de petites vitrines cages. Entre deux coups de tonnerre et des éclairs la maison Van Cleef expose les animaux de la création en plein déluge. A voir en toute sérénité!

L’Arche de Noé racontée par Van Cleef & Arpels, jusqu’au 26 septembre 2016.
Hôtel d’Évreux, 19, place Vendôme, 75001 Paris. Entrée libre de 12h à 20h.

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« Une éducation sentimentale »

Musée éphémère CHAUMET

Paire d ailes diamants Chaumet

Broches « paire d’ailes » en Diamants, Émail, Platine, or Joseph Chaumet, 1908 collection Thomas Farber © Chaumet Paire d’ailes provenant d’une monture en aigrette, ayant appartenue à l’Américaine Gertrude Vanderbilt, fondatrice du magazine Vogue.

Après « Promenade bucolique » présentée en septembre dernier, Chaumet choisit le thème du bijou de sentiment.

Dans une scénographie aux tons rouges et roses choisie par Elizabeth Leriche, la maison CHAUMET présente bijoux, diadèmes, montres souvent uniques, créés pour un moment exceptionnel.

L’exposition évoque quelques couples mythiques, Napoléon et Joséphine, Sacha Guitry et Yvonne Printemps, Lili Damita & Errol Flynn… et présente ses créations célébrant l’amour du XIXe à nos jours…

Napoleon et Josephine

Napoléon & Joséphine, Chaumet accompagna la vie de Napoléon et Joséphine. Joséphine avait un gout immodéré pour les bijoux, elle fit de Nitot, fondateur de Chaumet, son joaillier attitré.

Des diadèmes, à la fois accessoires de mode et emblèmes sociaux. Ils faisaient partie de la corbeille des jeunes filles de la haute société et furent remis à l’honneur par l’impératrice Joséphine lors de son couronnement. Des « cadeaux du matin » offerts au lendemain de la nuit de noce, d’amusants acrostiches « amour », de sublimes broches ou aigrettes « ailes du désir »…L’exposition s’achève sur la collection «  Liens »  créée à l’occasion de cette exposition.

Merci à la maison Chaumet de nous donner à voir ses créations d’hier & d’aujourd’hui, de partager, de nous accueillir avec élégance. La visite de cette exposition s’offre comme une bulle de calme, de raffinement, de beauté, de parfaite humanité, si bienfaisante dans cette période agitée… A voir !

 

Informations Pratiques :

  •  Musée Éphémère de Chaumet 
  • 12, place Vendôme, 75001, Paris
  • Du lundi au samedi, de 10h30 à 19h
  • Entrée libre
  • Jusqu’au 24 septembre2016

L’orfèvrerie n’a plus le vent en poupe et pourtant ….

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Photo : Studio Sebert

Passée des mœurs, (sauf exception!), l’idée d’offrir aux jeunes mariés un « trousseau » comprenant ménagère, platerie, service à thé & café. On offre un voyage, une œuvre d’art mais plus guère d’argenterie …

Obsolète l’image de l’argentier, l’ancêtre du dressoir, trônant dans le salon. Les intérieurs sont devenus minimalistes, on possède moins, on bouge plus, sans transporter dans ses malles vaisselles & couverts !

Toxique, l’idée d’avoir dans ses placards un flacon de « miror » ou « argentil » en rebute plus d’un. La simple vision du flacon indispose, elle évoque cette odeur si particulière & écœurante et interroge, parfois même dissuade les plus récalcitrants à l’idée d’utiliser des contenants ou couverts nettoyés avec un produit si malodorant !

Connotée, «  naitre avec une cuiller en argent dans la bouche », synonyme d’aisance, de fortune, l’argenterie serait réservée…

Et pourtant, l’argenterie est…

So trendy. A une époque où l’on renonce au « tout jetable » , ou l’on revient en force au beau, à l’utile dans la durée .Quoi de plus durable qu’un couvert en argent XVIIIe qui deux siècles plus tard a gardé sa fonction originale, reste encore plus beau, patiné par le temps. Ces objets racontent … une époque, un savoir-faire. Boire dans un gobelet ou une timbale du XIXe nous renvoie aux ateliers du faubourg ou du Marais, aux planches de d’Alembert .L’objet se réchauffe dans la main, la matière revit, le charme est absolu !

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Photo : Studio Sebert

So chic, d’associer à ses déjeuners champêtres ou pic nic marins des pièces de service, gobelets incassables ou écuelles assortis à quelques radis et une bonne terrine ! De dresser une table sur une nappe de lin brut, assiettes de porcelaine, timbales en argent remplaçant les verres à eau, jouxtant avec les verres de cristal, couverts anciens, couteaux manches nacre ou ivoire, jeu de matières, joli mélange de styles, d’époques créant une table à l’image de celle ou celui qui l’a dressé !

Belle. L’argenterie permet d’embellir son quotidien, vivre entouré de jolies choses, même de petites choses, fait du Bien et rend la vie plus douce. Regarder la qualité, le sens du détail, d’une gravure, d’un décor, d’une prise ou d’un frètel réjouit. À la vue de ces détails on ne peut qu’être navré d’imaginer qu’une partie partira à la fonte. La matière revivra sous forme de bijoux ou créations contemporaines mais certains objets plein de charme disparaissent à tout jamais …

Abordable. Certes les pièces exceptionnelles, les collections comme celles dispersées cet hiver donnent lieu à de très belles enchères opposant amoureux et collectionneurs. Mais il y aussi toute une production accessible et digne d’intérêt.

L’argenterie invite à être regardée, touchée, étudiée (plongez dans un livre de poinçon XVIIIe et vous n’en sortirez plus !) C’est pour toutes ces raisons que nous serons toujours ravis de vous conseiller, de partager, regarder, échanger…avec vous !

Prochaines ventes d’orfèvrerie !

  • Etude PESCHETEAU BADIN : 29 Novembre 2016
  • Etude BEAUSSANT LEFEVRE : 2 Décembre 2016
  • Etude AUDAP MIRABAUD : 5 Décembre 2016
  • Etude PIASA : 8 Décembre 2016

Charles MARTIAL BERNARD, Joaillier

BROCHE DRAPERIE DE CHARLES MARTIAL BERNARD VERS 1865

Broche Draperie Charles Martial Bernard

 

Le mardi 28 juin Mes BEAUSSANT – LEFEVRE assistés du cabinet SC Emeric & Stephen PORTIER présenteront une broche draperie en or jaune 750 millièmes de Charles Martial BERNARD réalisée vers 1865. Elle est à décor de coquille ornée d’une perle bouton sur un motif géométrique à entrelacs encadré de chutes de culots et guirlandes de fleurs. L’ensemble serti de rubis calibrés, diamants de taille ancienne et taillés en rose. Elle retient en pampille trois perles de forme poire.

 

Jean- Benoît, Charles & Henry MARTIAL BERNARD, une dynastie de joailliers …

Charles Martial BernardInitiant une lignée de joailliers sur trois générations, Jean Benoit Martial BERNARD (1784-1846) débute chez Henry GIBERT, gendre de BIENNAIS, il devient son collaborateur en 1812.

Il participa à l’inventaire des bijoux de la couronne en 1811 à la demande de Napoléon et sélectionnera ainsi les diamants nécessaires à la réalisation de l’épée du Premier Consul Napoléon Bonaparte.

En 1824, après douze années de collaboration il devient associé de Henry GILBERT. En 1826, Jean Benoit Martial BERNARD s’installe comme indépendant, 1 rue de la Paix, puis en 1832 le souverain Louis Philippe, le nomme joaillier de la Couronne. Il réalisera en 1834 l’épée du Maréchal Gérard, ministre de la guerre de Louis Philippe.

Joaillier de la Maison du Roi, il fut ensuite joaillier du Duc d’Orléans et fournisseur du Ministère des Affaires étrangères. On relève sur ses registres les noms les plus marquants de l’époque : la Duchesse d’Angoulême, la Duchesse de Berry, Madame Adélaïde, Louis-Philippe, les membres de la famille royale. Jean Benoit Martial Bernard avait, en qualité de fournisseur des Affaires étrangères, crée des tabatières, bagues, porte-mines, épingles de cravate, bijoux divers ornés de pierreries, sur lesquels figurait le chiffre du roi ou la reine, en brillants.

Ces objets étaient destinés à être offerts en présent aux ambassadeurs, aux grands personnages qui étaient reçus aux Tuileries.

Son fils Charles (1824-1896) avait un réel talent pour le dessin, il fut apprenti dans l’atelier de Jules Chaise et suivit les cours de l’École des Beaux-Arts. Charles s’occupa de la direction de l’atelier et des dessins dans la maison de son père et au décès de celui-ci, en 1846, lui succéda. Il avait alors vingt-deux ans.Vitrine de Charles Martial Bernard Exposition Universelle de Paris

Vers 1864 il fonda avec son ami Antoine Mellerio, la Chambre Syndicale de la Bijouterie, dont il devint le président.

Il participa à l’exposition Universelle de 1867, il en fut nommé rapporteur et obtint une médaille de bronze pour la réalisation des bijoux exposés, dont notre broche.

Il s’occupa de l’organisation des grandes expositions, fut promu officier de la Légion d’honneur à la suite de l’Exposition de 1878, où il fut membre du Comité et rapporteur du Jury, il continua à s’occuper de celles d’Amsterdam, d’Anvers, de Paris en 1889, où il fut président du Jury international pour la section de bijouterie-joaillerie. Enfin, il joua un rôle important dans l’organisation des Expositions de Moscou et de Chicago.

A sa mort en 1896 son fils Henry (1855-1925) lui succéda. Ce dernier n’ayant qu’une fille, il cèdera l’affaire familiale à la maison MELLERIO en 1908.

Informations :

  • Vente Mes BEAUSSANT- LEFEVRE le MARDI 28 JUIN à 14h (lot N°257)
  • Exposition Lundi 27 juin 11h -18 h & Mardi 28 juin 11h -12 h

Paire de burettes PARIS 1671 – Jacques II de GREBENDE

BT160765_002_BEA__RVB BDefLes burettes sont des petits récipients verseurs couverts ou non, contenant le vin et l’eau utilisés lors de la messe, elles portent le plus souvent les lettes A & V pour acqua & vinum ou des symboles pour en distinguer le contenu (pampres, roseau …). Elles sont présentées sur un plateau ou dans un bassin à burettes avec des supports spécifiques adaptés.

Elles faisaient aussi parfois partie de chapelle: ensemble d’objets servant à dite la messe : calice, patène, burettes, chandeliers ….réalisés par un même maitre orfèvre le plus souvent pour un prélat.

 

Mes Éric Beaussant et Pierre-Yves Lefèvre assistés du cabinet Emeric & Stephen Portier présenteront le 29 juin 2016 une paire de burettes en argent de forme balustre posant sur un piédouche ajouré de feuilles d’acanthes, la panse ovoïde décoré en repoussé et ciselée de têtes d’anges ailées, de cartouches figurant les instruments de la passion, de volutes et frise de feuilles d’eau sur fond amati.

Les cols à becs dit « bec de corbin », les couvercles à charnière timbrés d’armoiries surmontées d’une couronne comtale et gravés « A et V » pour acqua et vinum, au revers. L’anse à enroulement feuillagé ornée d’une petite tête d’ange formant appui-pouce. Elles ont été réalisées par l’orfèvre Jacques II de GREBENDE à Paris en 1671.

Cette paire de burettes illustre la production d’orfèvrerie religieuse parisienne au XVIIe siècle. Suite aux guerres de religions et aux destructions qui les ont accompagnées, un mouvement de commandes ecclésiastiques au début du XVIIème favorise la création de pièces d’orfèvrerie religieuse. La participation de l’aristocratie à ces commandes donne aux établissements religieux des moyens considérables. Il existe également une clientèle laïque qui commande pour les oratoires domestiques.

Ces burettes ont échappé aux édits somptuaires de Louis XIV, ordonnant la fonte de la vaisselle en métal précieux y compris des objets de culte, puis plus tard aux destructions révolutionnaires. Proche du pouvoir royale l’Ile de France a plus souffert que la province de ces destructions, les témoignages parisiens d’orfèvrerie religieuse de cette époque n’en sont que plus rares…

INFORMATIONS :

  • Me BEAUSSANT LEFEVRE
  • Vente mardi 28 & mercredi 29 juin 2016 à 14 h (lot N°380)
  • Expositions publiques : lundi 27, mardi 28 et mercredi 29 Juin 2016

 

Coquille de Baptême – Mathurin HELIES – XVIIIéme

Une Coquille de baptême en argent monogrammée « A.G. » sur l’ailette du maître Orfèvre: Mathurin HELIES ou HELIEZ, orfèvre à Morlaix dans la première moitié du XVIIIème siècle sera présenté chez Mes Pescheteau & Badin le mardi 2 juin 2016.

Coquille bapteme - HELIESCet objet est attaché au geste du baptême, il permettait de puiser dans les fonts baptismaux, l’eau versée sur le front du baptisé. Traité de façon naturaliste, il reprend la forme d’une coquille saint Jacques, l’ailette formant appui pouce pour l’officiant.

On retrouve des modèles similaires de Jean Marie Amblard orfèvre à Brest & Quimper, Jean Pierre Le Goff orfèvre à Morlaix (N°249, N° 297 « Les Orfèvres de basse-Bretagne – Cahier du patrimoine), Pierre Vaudricourt, orfèvre à Rennes, saint Malo et saint Brieuc (n° 145 Les Orfèvres de haute-Bretagne – Cahier du patrimoine)

  • Coquille de baptême
  • Mathurin HELIES
  • Morlaix, première moitié du XVIIIéme
  • Vente de Mes PESCHETEAU BADIN assistés de la SC Emeric & Stephen PORTIER

Expositions :

  • Salle 3 : Mardi 31 mai de 11h à 18h et Mercredi 1er juin de 11h à 12h
  • Salle 11 : Jeudi 2 juin de 11h à 12h
  • Vente : LE JEUDI 2 JUIN 2016 SALLE 11 À 14 H (lots n°251 à n°465)

Froment Meurice & le mouton de Brebières…

Coupe

Coupe en Argent – Froment Meurice

Coupe, la monture en argent posant sur une base ronde quadripode ajourée à décor de coquilles et branches fleuries. Le fût figurant un chêne sur un tertre fleuri et feuillagé, orné d’une brebis couchée.

La coupe est dédicacée sur la base à Louis Augustin PILAT.

  • Seconde moitié du XIXème siècle.
  • Signée et poinçonnée FROMENT MEURICE.
  • Hauteur : 32 cm
  • Poids brut : 2.360 kg
  • Adjugé : 6.550 euros frais compris

Chaque année depuis 1870 le ministère de l’agriculture distribuait dans les concours agricoles de tous les départements de France des récompenses aux agriculteurs sous forme de pièces d’orfèvrerie.

Le ministère décida d’organiser un concours pour la fourniture de ces trophées-oeuvres d’art, dans le souci de promouvoir l’industrie de l’orfèvrerie.

Le concours avait lieu tous les cinq ans, y participèrent : Christofle – Fannière – Falize – Froment Meurice en collaboration avec des sculpteurs comme Henri Caméré – Falguière – Dalou ou Carrier Belleuse.

Les sculpteurs et orfèvres s’inspirèrent de thèmes chers aux destinataires : veaux, vaches, cochons ou moutons traités avec réalisme, souvent mêlés à des symboles allégoriques.

Ces sujets étaient produits en plusieurs exemplaires pouvant être remis lors de différents concours. L’inscription figurant sur la base permettait de les personnaliser.

Ce trophée agricole a été offert à Louis Auguste PILAT (1814-1875) pour son rôle dans l’amélioration de l’espèce ovine et la création de la race dite « Brebières » du nom du village dont il fut maire jusqu’à son décès.

Vendu à Drouot le 21 Mars 2016 par Mes PESCHETEAU BADIN assistés de la SC Emeric & Stephen Portier