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Bijoux serpentiformes

Animal protecteur ou symbole d’infini, le serpent est un thème récurrent dans les arts décoratifs depuis l’antiquité.

Sous l’antiquité, le serpent est à la fois lié au monde sous terrain des enfers et animal protecteur.

Dès le IVe siècle av. J.-C, le motif du serpent est largement répandu dans l’orfèvrerie hellénistique.

De nombreux bijoux sont en forme de reptile : bracelets de bras & de jambes, bagues… Ils étaient considérés comme des portes bonheurs. Ce motif connait le même succès chez les orfèvres romains comme en témoigne des bracelets retrouvés à Pompéi et conservés au musée de Naples.

Au XIXème siècle les découvertes archéologiques suscitent un intérêt accru pour les cultures orientales et l’art antique. Les artistes puisent dans ces répertoires décoratifs. Au même moment le courant naturaliste se développe en cherchant à représenter fidèlement l’animal et le végétal.

Dans le cadre de ce retour à l’antique et de la recherche de naturalisme, le motif du serpent est remis à l’honneur par les joailliers, comme l’illustre plusieurs bracelets et collier présentés au cours du mois de décembre 2015 chez Mes Beaussant & Lefèvre et Mes Audap & Mirabaud.

Photo : Studio Sebert

Bracelet « serpent enroulé » en or (14 K 585 millièmes) et argent entièrement gravé et serti de saphirs cabochons, de diamants taillés en rose et de taille ancienne, XIXe siècle.

(De fines gravures quadrillées serties de diamants et saphirs parsèment le corps spiralé du reptile cherchant à imiter la peau de l’animal, dans un souci de naturalisme)

Adjugé : 20.000 euros frais compris – Mes Beaussant Lefèvre – Vente du 1er décembre 2015 – lot 214.

 

Photo : Studio Sebert

Bracelet « serpent » en or entièrement émaillé noir, la tête sertie de diamants taillés en rose en chute, XIXe siècle.

Adjugé : 12.125 euros frais compris – Mes Beaussant Lefèvre – Vente du 1er décembre 2015 – lot 228.

 

Photo : ArtGo

Collier souple en or jaune (9K 375 millièmes et argent), les maillons simulant le corps d’un serpent, le fermoir figurant la tête émaillée bleu et ornée de diamants de taille ancienne, un plus important de forme poire, XIXème siècle.

Adjugé : 6.500 € frais compris – Mes Audap & Mirabaud – Vente du 17 décembre 2015 – lot 53.

Micromosaïques

On désigne par le terme micromosaïque, une mosaïque constituée de minuscules plaquettes taillées dans des baguettes de verre, smalti filati ou tesselles.

Un chimiste italien, Alessio Mattioli, a mit au point en 1731 une composition de poudre de marbre, d’huile de lin et de pigments qui permettait d’obtenir un matériau flexible étirable en longues et fines baguettes sectionnées en petits morceaux. Les smalti de taille infiniment petite permettaient à la micromosaïque de rivaliser avec la peinture. Pour les fixer sur le support encollé, le mosaïste utilise des pincettes, les éléments découpés dans des baguettes de verre filé ne mesurent alors que quelques millimètres. Plus leur nombre est important, plus l’objet est de qualité et le rendu pictural.  L’assemblage des smalti fixés sur un support rigide est poli et ciré puis inséré dans une monture de verre noir ou d’onyx et enfin serti dans des montures en or jaune ou argent.

La micro mosaïque connait son âge d’or entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. C’est à Rome qu’elle est née, Giacomo Raffaelli (1753-1836) fut l’un des premiers à travailler en «mosaico in picolo», son atelier était situé place d’Espagne et c’est chez lui qu’eut lieu la première exposition en 1775. En 1820, il existe dans la ville plus de vingt ateliers. A la suite de Rome des ateliers se créent dans les principales villes d’Italie.

Les œuvres utilisant ce procédé de fabrication sont pour beaucoup des souvenirs de voyage rapportés par les jeunes gens, les collectionneurs et amateurs d’œuvres d’art issus de la haute-bourgeoisie européenne, qui à la fin du XVIIIe et début du XIXème entreprennent leur « Tour en Italie ». Grâce à ces voyageurs les micromosaïques circulent en France, Angleterre et Russie.

Les œuvres en micromosaïque sont aussi présentées lors des expositions universelles du XIXème siècle, elles connaissent un immense succès et sont acquises par une clientèle de connaisseurs, par les souverains européens et des collectionneurs notamment anglo-saxons.

On retrouve ces plaques de micromosaïque sur des boites, des bijoux : broche, bouton, boucles d’oreilles, colliers mais aussi sur des vases, des pendules, plateau de tables… Elles sont montées en Italie mais aussi exportées. Les bijoutiers-orfèvres et ébénistes étrangers les adaptent à leur propre production.

Les micromosaiques reproduisent souvent des peintures ou gravures célèbres. Elles ont pour sujet de prédilection les monuments de la Rome Antique, comme l’illustre cette paire de pendants d’oreilles présentée chez Mes Beaussant Lefèvre.
Paire de pendants d’oreille en or jaune ornés de motifs piriformes et rectangulaires en Micromoasaiquemicromosaïque représentants des monuments. (Vue du Forum à Rome, ruines du temple de Vespasien).

Travail italien du XIXe siècle

  • Vendu 3.125 € frais compris
  • Mes Beaussant Lefèvre
  • Vente du 1 er décembre 2015 – Lot 208

Outre les sujets antiques sont representés la basilique Saint-Pierre, des reproductions de peintures de grands maitres italiens ou français, des sujets naturalistes…

Les sujets les plus rares figurent des personnages et des paysans italiens comme cette broche adjugée par Mes Pescheteau Badin.

Broche Microcosmique

Broche Micromosaïque « Paysage » – XIXème siècle.

Broche de forme ovale en or jaune ornée d’une micromosaïque « Paysage ».

  • XIXème siècle
  • Vendu 3.500 € frais compris
  • Mes Pescheteau Badin
  • Vente du 8 décembre – Lot 130

Le pont Lucano et le mausolée de Plautii à Rome d’après une gravure.Pont Lucano

Le recueil de gravures, vues topographiques «  Nuova raccolta di 100 vetudine antiche della citta de Roma e sue vincinanze incise a bulino » Domenico Pronti Rome 1795, était utilisé comme sources d’inspiration pour la réalisation des micromosaïques

 

Les Pietra dura sont, à la différence des micromosaïques, des marqueteries de pierres dures : agate, jade, cornaline, malachite, lapis-lazuli mais aussi turquoise, nacre ou encore corail. Si la technique est ancienne en Italie pour des objets usuels comme de décoration (boites, cadres, coffres…), les bijoux commencent à être popularisés à la fin du XVIIIe et surtout au cours du XIXe siècle, comme pour les micros mosaïques.

Ces marqueteries sont, elles aussi, ajustées et collées dans un entourage en onyx et le plus souvent serties dans des montures en or. Les motifs floraux sont les plus courant, on trouve aussi des animaux, des coquillages, des papillons…

Bracelet articulé en or jaune composé de cinq motifs ovales décoré en micromosaïque polychromes de fleurs dans des entourages de grecques.

  • XIXe siècle
  • Vendu 875 € frais compris
  • Mes Beaussant Lefèvre
  • Vente du 1 er décembre 2015 – Lot 212

Bracelet Micromosaique

 

LEGUMIER & SON DORMANT EN ARGENT – Fréderic BOUCHERON & Francis PEUREUX

BOUCHERON LEGUMIER ET DORMANTFréderic Boucheron (1830-1902) est connu comme joaillier, il fut également orfèvre, comme en témoigne ce légumier présenté chez Maitres Audap & Mirabaud le 17 décembre 2015. La création de pièces d’orfèvrerie fait partie de l’activité de la maison Boucheron, en particulier lors des expositions universelles de 1873, 1878, 1889. Fréderic Boucheron collabore alors avec Lucien Hirtz (1864-1928) émailleur et dessinateur, et Francis Peureux orfèvre, modeleur et ciseleur.

Les grandes expositions internationales, particulièrement celle de Paris en 1867, révélèrent les arts du Japon. La mode, les arts et la littérature vont se “japoniser”.

Le japonisme va entraîner une véritable révolution incitant les arts décoratifs européens à revenir au naturalisme, délaissant les motifs historicistes. Les artistes découvrent des objets d’art, des estampes d’Hokusai, Hiroshige… qui remettent en question les fondements de l’esthétique occidentale.

Frédéric Boucheron fabrique des bijoux et des objets précieux répondant à ce nouvel engouement. Ce légumier illustre à la fois le retour au naturalisme et le courant japoniste des années 1870 – 1900.

De forme ronde, couvert, avec son dormant , en argent repoussé et ciselé à décor de larges feuilles formant réserves animées de carpes et volatiles, les anses et les oreilles feuillagées, l’aile et le bord du couvercle sont soulignés d’une moulure de feuillages et coquillages, la prise à enroulement feuillagé ornée de coquillages. Il est signé BOUCHERON Paris (sous le plateau et sur le fond du légumier) et Francis PEUREUX (sur l’aile du dormant).

Vendu : 8051 € Frais compris

 

BAPST & FALIZE – FALIZE HOTEL DES VENTES de NANTES

A l’hôtel des ventes de Nantes, Maîtres Bertrand Couton, Henri Veyrac et Elisa Jamault présenteront le 9 décembre 2015 dans le cadre d’une vente de Bijoux & Orfèvrerie un bracelet et un collier des maisons Bapst & Falize et Falize.

Bracelet Bapst et Falize

Bracelet Bapst et Falize

Provenant de la maison BAPST & FALIZE un bracelet articulé en or jaune, composé de neuf maillons carrés, chacun décoré de fleurs, chiffré « H » « 25 » et « Janv » sur trois maillons, présenté dans son écrin BAPST et FALIZE, chiffré « JMD. Ce bracelet est reproduit dans l’ouvrage de FALIZE «  A dynasty of jewelers » de Katherine Purcell et dans “ La bijouterie française au XIXème “d’Henri VEVER

 

 

La maison Bapst et Falize a été créée à la suite du décès de Paul-Alfred Bapst. En 1879, Germain Bapst s’associe à Lucien Falize, créant la maison Bapst et Falize. La maison Bapst appartient à la haute joaillerie parisienne. Sous le règne de Napoléon III, Paul-Alfred Bapst dessine de nombreux bijoux pour l’impératrice. La maison Falize plus jeune, a été créée par le père de Lucien : Alexis.

Par leur association Germain Bapst et Lucien falize unissent une des plus anciennes maisons de la bijouterie parisienne avec la jeunesse de Falize qui apporte sa connaissance de l’histoire de l’art, son imagination… Il excelle par ses dons de dessinateur et par les techniques qu’il met en œuvre, particulièrement celle des émaux.

A l’exposition Universelle de 1889 la maison Bapst et Falize expose pièces d’orfèvrerie, objets d’art et bijoux dont un bracelet identique à celui présenté par Maîtres Bertrand Couton, Henri Veyrac et Elisa Jamault.

La nature est choisie comme source d’inspiration. Par le réalisme de la représentation de chaque fleur : marguerite, œillet … Bapst et Falize s’inscrivent parmi les précurseurs de l’Art Nouveau.

Autre bijou de la maison FALIZE ce collier articulé en or jaune, les maillons rectangulaires

Collier en or jaune - Falize

Collier en or jaune – Falize

décorés en émail noir de motifs géométriques, retenant un pendentif en or jaune , orné de sept perles dans un décor de feuillage émaillé vert sur fond d’émail bleu, le revers décoré de fleurs sur fond d’émail rouge, dans un écrin FALIZE, chiffré « JMD »

Alexis Falize (1811-1898) au début des années 1860, introduit les émaux dans ses créations, il collabore avec l’émailleur Antoine Tard. En 1876, il se retire et laisse son fils Lucien Falize (1839-1897) à la tête de la maison. Lucien Falize poursuit et contribue à la renaissance de l’émail.

Il sera inspiré par l’art japonais découvert lors des Expositions universelles de 1862 et 1867 à Londres et Paris. La maison Falize crée alors des bijoux inspirés des ornements extrêmes orientaux, comme en témoigne ce collier.

Informations pratiques :

  • Vente le Mercredi 9 décembre 2015 à 14h
  • Hôtel des ventes de Nantes, 8-10, rue Miséricorde – 44000 NANTES

Expositions :

  • Le samedi 5 décembre de 9h à 12h et de 14h à 18h
  • Le dimanche 6 décembre de 15h à 18h
  • Le lundi 7 décembre de 9h à 12h et de 4h à 18h
  • Le mardi 8 décembre de 9h à 11h & le mercredi 9 décembre de 9h à 11h

Ensemble de toilette d’homme – Toulouse 1754-1755 – Jean Antoine MARIN GOUSSE

Les objets de toilette sont des objets utilitaires, tout en ayant une importance sociale et protocolaire à une époque où la toilette avait un caractère public. Les gravures des XVIIe et XVIIIe siècles, révèlent que l’on pouvait recevoir ses proches amis lors de la toilette.

Le plat à barbe est un récipient creux, ovale, échancré d’un côté, que les barbiers plaçaient sous le menton. Il s’agit d’un bassin circulaire ou ovale, à large marli relevé vers l’extérieur et comportant une ou deux échancrures arrondies sur le bord ou sur la mentonnière.

Ces cavités ovales-circulaires sur le marli servent à faire mousser le savon et aussi à recevoir la boule que le barbier glissait entre la mâchoire et la joue pour tendre la peau et faciliter le rasage. (In « Objets civils domestiques », Catherine Arminjon et Nicole Blondel).

Les boites à éponge et savon complètent la toilette.

Description :

Plat à barbe en argent - Toulouse 1754-1755 - Jean Antoine MaRIN GOUSSE

Plat à barbe en argent – Toulouse 1754-1755 – Jean Antoine MARIN GOUSSE (Photo : SEBERT)

Plat à barbe en argent, modèle à filets et contours, l’aile gravée d’armoiries timbrées d’une couronne de marquis.

  • TOULOUSE 1754-1755
  • Maître Orfèvre : Jean Antoine MARIN GOUSSE (1715-1781).
  • Poids : 665 g
  • Longueur : 35 cm
  • Provenance : 26 novembre 1973, Paris, Hôtel Drouot, vente ADER, PICARD et TAJAN, n°62.
  • Estimation : 2500/3500e

Rapport d’état :

  • Petites bosses dans le fond
  • Poinçons sur l’aile au dos : poinçon de maison commune (lettre B), charge : lettre M couronnée, décharge : tête de bélier, maître orfèvre. Monogramme sur l’aile au dos « A.V »

 

Paire boules à savon et à éponge en argent - Toulouse 1754-1755 - Jean Antoine MARIN GOUSSE

Paire de boules à savon et à éponge en argent -Toulouse 1754-1755 – Jean Antoine MARIN GOUSSE (Photo : SEBERT)

Description :

Paire de boules à savon et à éponge en argent posant sur un piédouche mouluré, le corps à charnière formé de deux demi- sphères, le couvercle surmonté d’un médaillon rond mouluré gravé d’armoiries timbrées d’une couronne de marquis. La boule à savon unie, la boule à éponge repercée de motifs géométriques formant losanges.

  • TOULOUSE 1754-1755
  • Maître Orfèvre : Jean Antoine MARIN GOUSSE (1715-1781).
  • Poids : 305 g
  • Hauteur : 9,5 cm
  • Diamètre : 8 cm
  • Provenance : 26 novembre 1973, Paris Hôtel Drouot, ADER, PICARD et TAJAN, n°61.
  • Estimation : 10000/12000e

Rapport d’état :

– Restauration dans le couvercle de la boule à savon à l’aplomb du poussoir, petit accident et léger enfoncement dans le repercé de la boule à éponge

– Poinçons dans le couvercle et sous le pied : poinçon de maison commune (lettre B), charge : lettre M couronnée, maître orfèvre, poinçon de décharge sur le bord extérieur du pied, trace de poinçon sur la moulure de filets près du poussoir

  • Poids boule à éponge : 148 g
  • Poids boule à savon : 155 g

Armoiries Claude Etienne de Chevalier de ROUSSESLe plat à barbe ainsi que les boules à savon et éponge portent les armoiries de Claude-Etienne de chevalier de Rousses, seigneur d’Estables, né vers 1724, lieutenant du Roi en Languedoc, charge qu’il vendit en 1749, il résidait à Montpellier. Fils de Charles de Chevalier des Rousses, seigneur de Malassagnes et d’Estables, grand prévôt général de la province de Languedoc du 6 août 1682 au 15 janvier 1714 et de Diane de La Croix.

  • Etude de Mes BEAUSSANT-LEFEVRE assisté du cabinet Serret- Portier
  • Le 1er et 2 décembre 2015 à PARIS – DROUOT à 14 heures

Exposition publiques :

  • Samedi 28 novembre de 11 h à 18 h
  • Lundi   30 novembre de 11 h à 18 h
  • Mardi 1 er et mercredi 2 décembre de 11 h à 12 h

Paire de flambeaux – Edmé-Pierre BALZAC – Paris 1766

Paire de flambeaux en argent - Balzac - Paris 1766

Paire de flambeaux en argent – Edmé Pierre Balzac – Paris 1766 (Photo : SEBERT)

Une paire de flambeaux d’Edmé Pierre Balzac, Paris 1766, sera mise en vente aux enchères le 20 octobre 2015 par l’étude Kahn – Dumousset à Drouot.

Description :

Paire de flambeaux et leurs bobèches en argent, posant sur une base ronde à légers contours soulignée d’une moulure d’oves, la doucine entourée de joncs à agrafes en rappel sur la collerette et la base du binet, l’ombilic à côtes torses, le fût à pans décorés de chutes de fleurons sur fond amati, la collerette octogonale à large attache coquille, les bobèches à filets contours.

  • PARIS, 1766.
  • Maître Orfèvre : Edmé-Pierre BALZAC, reçu en 1739.
  • Poids : 1,321 kg.
  • Hauteur : 26,7 cm.
  • Estimation : 10.000 /15.000 euros

Rapport d’état :

  • Légers enfoncements sur la base pour un.
  • Poinçons : poinçons du maître orfèvre, de charge : un A couronné et jurande : lettre C sous le pied (pour un trace du poinçon du maître orfèvre, seuls sont visibles les deux grains de remèdes) .A l’extérieur sur la base, poinçon de décharge : une rose épanouie .Dans les binets : poinçon de charge : deux branches de laurier entrecroisées, poinçon de jurande : lettre C et poinçon du maître orfèvre. Sur les bobèches : poinçon de décharge : tête de braque, poinçons de charge, jurande : lettre C, maître orfèvre (en partie effacés)

Ce modèle a également été réalisé par Jean-François Balzac, frère d’Edmé Pierre et par Alexis Loir .Un exemplaire daté de 1765-66 de Jean François Balzac est conservé au musée des arts décoratifs de PARIS. Edmé Pierre Balzac est un des grand orfèvre français du XVIIIème, il a réalisé des pièces du service Penthièvre Orléans conservées au musée du Louvre ..

Informations :

  • Vente 20 octobre 2015 – DROUOT – salle 13
  • DROUOT-RICHELIEU : 9, rue Drouot, 75009 Paris
  • Exposition publiques : Lundi 19 octobre de 11h00 à 18h00 et Mardi 20 octobre 2015 de 11h00 à 12h00
  • Téléphone exclusivement durant l’exposition et la vente : +33 1 48 00 20 13

Trésors du ghetto de Venise

Couronne de Torah - Italie vers 1700

Couronne de Torah – Italie vers 1700

C’est une belle exposition qui occupe une salle des collections permanentes du musée d’art et d’histoire du judaïsme, elle présente un ensemble de pièces d’orfèvrerie liturgique vénitienne des XVIIIe et XIXe siècles.

Ces pièces essentiellement en argent ont été cachées en 1943 à l’arrivée de troupes allemandes à Venise, par deux membres des services religieux des synagogues espagnoles du ghetto de Venise. Elles n’ont été redécouvertes que récemment lors de la réfection d’une synagogue vénitienne. Extrêmement endommagées elles ont été restaurées et font l’objet d’une exposition itinérante de New York à Vienne en passant par Paris.

Ornement de baton de Torah - Venise, début du XVIIIe

Ornement de baton de Torah – Venise, début du XVIIIe

Ce trésor d’orfèvrerie liturgique comprend des objets rituels traditionnels : couronnes de torah, lampes de Hanoukka, lampes de synagogue, ornements de bâtons de torah, mains de lectures, boîtes à aromates, plat de shabbat …

L’ensemble de ces objets témoigne de la richesse et illustre l’excellence du travail des orfèvres vénitiens, parmi lesquels Antonio Montin et Giovanni Fantini della torah.

Essentiellement travaillé en repoussé l’argent est comme léger, finement ciselé, le résultat est d’un extrême raffinement. A voir…

Informations pratiques :

  • Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
  • Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple 75003 Paris
  • Du 13 mai au 13 septembre 2015
  • Horaires d’ouverture de l’exposition :
    • Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 11 h à 18 h
    • Mercredi de 11 h à 21 h
    • Dimanche de 10 h à 19 h

Juin 2015, résultats de vente…Diadème de princesse et parure de star

Diadème diamants

Diadème diamants – 4100€ adjugé

Collier transformé en diadème en or et argent entièrement serti de diamants de taille ancienne, ceux du centre formant draperie du XIXème siècle.

Adjugé 4.100 € chez Mes Cornette de Saint Cyr, assistés de notre Cabinet d’expertise Serret-Portier. (N°117 vente du 17 juin 2015)

 

 

 

Harry Winston parure diamants rubis

Harry Winston – Parure en diamants et rubis – 130000€ adjugé (photo : Studio Sebert)

 

Parure d’Harry WINSTON en platine et or jaune sertie de rubis cabochons dans des entourages de diamants ronds de taille brillant et de forme poire.

Elle comprend un collier, un bracelet et une bague, à laquelle était joint une paire de boucles d’oreilles en or jaune d’un modèle approchant.

Adjugée 130.000 € chez Mes Beaussant & Lefèvre assistés de notre Cabinet d’expertise Serret-Portier (N°150 vente du 25 juin 2015)

 

 

 

Harry Winston documents parure diamants et rubis

Harry Winston – « Joaillier des Stars »

La maison Winston fut créée par M .Harry Winston à New York en 1932.

Surnommé « le joaillier des stars », son nom reste attaché à celui du duc et de la duchesse de Windsor, de Richard Burton et Liz Taylor, Aristote Onassis et Jacqueline Kennedy …

 

Juin 2015, résultats de vente…Orfèvrerie bretonne

orfevrerie bretonne

Plats en argent – Pontivy vers 1730 – 4900€ adjugé (Photo : ArtGo)

Parmi la centaine d’objets d’orfèvrerie présentée au cours du mois de juin 2015 un coup de cœur pour cette paire de plats ronds en argent à contours, cinq pointes, soulignés d’une moulure de godrons.

  • Marqués au dos sur le bord de l’aile : « J.M. LE GRAET KOUVRIOU »
  • PONTIVY vers 1730
  • Maître orfèvre : Antoine-Louis MONTALANT (Orfèvre à Pontivy et Vannes 1701- ap 1744).

Présentée et vendue chez Me Doutrebente, assisté de notre Cabinet d’expertise Serret-Portier, elle a été adjugée 4.900 €.

Juin 2015, résultats de vente…Bijoux régionaux

Bijoux Regionaux

Bijoux Anciens et Regionaux (Photo : Studio Sebert)

La seconde vacation du 26 juin 2015 de la vente de bijoux et orfèvrerie de Maitres Beaussant & Lefèvre, assistés de notre Cabinet d’expertise Serret-Portier, présentait un bel ensemble de bijoux anciens et régionaux.

Les croix de Savoie étaient à l’honneur :

  • 1.000 € pour la croix « grille » en or jaune dite de Chambéry, les extrémités à décor fleuronné et ajouré, ornée sur la face principale du Christ et sur l’autre face de la Vierge à l’enfant en applique de la fin du XIXe siècle, de François LYONNE joaillier à Chambéry.
  • 1.800 € pour la croix à pointes de diamants et nœud de ruban de suspension en argent, XIXe siècle de la région de Haute Maurienne (N°161 & 194).

Les bagues amoureuses à décors ou inscriptions, porteuses de symboles ou messages, comme une pensée, un putto, des initiales ont connu de belles enchères ;

Bagues Amoureuses (Photo : Studio Sebert)

Bagues Amoureuses (Photo : Studio Sebert)

  • 1.800 € pour une bague en or jaune 14k 585 millièmes rectangulaire à pans coupés sertie d’une miniature figurant une jeune femme en buste, dénudée ( N°193) ,
  • 750 € Bague en or 9k 375 millièmes jaune de forme rectangulaire à pans coupés ornée d’une « pensée » en cheveux dans un entourage de demi-perles ,début XIXe siècle (N°192),
  • 650 € pour une bague en or jaune de forme hexagonale ornée d’un fixé sous verre représentant un amour, époque Restauration (N°185).

 

Croix d'Yvetot (Photo : Studio Sebert)

Croix d’Yvetot (Photo : Studio Sebert)

Enfin deux croix d’Yvetot en argent sertie de pierres d’imitation sur clinquant, la bélière agrémentée d’un ruban noué, la croix gravée de chevrons dans un entourage de pierres de synthèse blanches.

Haute Normandie, XIXe siècle.

Adjugées 500 € & 550 € (N°196 & 197).