Maitres Pierre-Pascal GUIZZETTI et Thierry COLLET présentent le 25 mars 2018 une belle collection d’une vingtaine de boites, étuis et tabatière des XVIIIe & XIXe.
Un ensemble d’étuis illustre la vogue au XVIIIe des étuis pour ranger lunettes, ciseaux, cure dents, épingles …
Certains étuis étaient portés à la ceinture grâce à un anneau de suspension.
Ils contenaient, les menus accessoires de propreté ou de couture. Objets de parure et d’élégance ils étaient souvent en matières précieuses et ouvragées tels de véritables bijoux.
En témoignent ceux en jaspe sanguin ou en écaille piqué d’or présentés lors de cette vacation.
Autres étuis, ceux à cire qui renfermaient un bâton de cire et étaient utilisés pour cacheter les lettres, assurant le secret des correspondances. L’extrémité de l’étui était le plus souvent gravée aux armes ou au chiffre de son propriétaire.
Parmi ceux-ci, à signaler un étui en ors de trois tons de forme quadrilobée, à décor de tors de lauriers et fleurons en réserves, partiellement amati, PARIS 1768-1774
Boites ou tabatières en pierre fines ou en or.
L’apparition du tabac au XVIe suscite un véritables engouement, on lui attribue alors des vertus curatives et médicinales. Le tabac est fumé mais aussi prisé, réduit en poudre, il est inhalé par le nez.
L’usage devient à la mode au XVIIe et un certain nombre d’objets se créent autour du tabac, boites râpes… parmi les tabatières, des petites étaient destinées à être gardées dans la poche, de plus importantes posées sur les tables. On multiplie les modèles, les tabatières varient en fonction des saisons et des événements de la vie, mariage, présents, deuil … .
Seront présentées des boites en cristal de roche, améthyste, une boite originale en forme de nacelle, formée d’un coquillage « Oliva Porphyria», la monture en or jaune à décor de losanges, volutes feuillagées et fleurons sur fond amati, réalisée par Jean Fouquet, orfèvre à Paris, en 1723.
Une plus tardive, au décor exotique influencé par la vogue de l’extrême Orient en bois laqué toutes faces figurant des paysages animés de pagodes et personnages, incrustations de burgau formant nénuphars d’Adrien Jean Maximilien VACHETTE (1779-1839).
Boites à mouches
La mode au XVIIIe était au teint clair. Les mouches, petits morceaux de taffetas ou de velours noir imitant un grain de beauté étaient chargées de mettre en valeur le teint et la beauté des femmes qui les portaient. Chacune selon son emplacement avaient une signification : la passionnée se portait au coin de l’oeil ; la majestueuse, presque au milieu du front, la galante, au milieu de la joue, la gaillarde, sur le nez, la discrète, au-dessous de la lèvre inférieure…
Les orfèvres et joailliers créèrent pour cet usage des petites boites rondes, ovales ou rectangulaires à compartiments fermés par un couvercle pour les mouches, un plus important pour le pinceau et un miroir dans le couvercle pour faciliter leur application.
Dans cette vente trois boites à mouches sont réunies ; une en ivoire de forme ovale piqué de pastilles or, la monture soulignée de cordages, PARIS 1783.
Une seconde ornée de panneaux de verre aventuriné bleu montés à cage en or ciselé de frises feuillagées, PARIS 1780-1789.
Enfin, une en or émaillé de forme rectangulaire en or jaune, guilloché et émaillé polychrome toutes faces à décor peint sous émail translucide imitant l’agate herborisée, souligné de moulures feuillagées à cabochons rouges, réalisée par Charles Le BASTIER (1754-1783 à PARIS en1777 .
Elle est à rapprocher d’une boite ronde du même maitre orfèvre conservée au musée du Louvre (inv. OA 6796 Legs Basile de Schlichting).
Informations Pratiques:
- Vente le Dimanche 25 mars 2018 à 10h00 à Reims
- Maitres Pierre-Pascal GUIZZETTI et Thierry COLLET
- Tél : +33.3.26.47.32.59 — Fax : +33.3.26.40.44.87 — contact@hdvreims.fr
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